Avez-vous remarqué que lorsque nous donnons de l’argent à un enfant son premier réflexe sera de proclamer tout haut ce qu’il va se procurer avec cet argent. Peut-être même qu’il sera parti au dépanneur ou à la crèmerie avant d’avoir fini de dire merci. Et qu’arrive-t-il lorsqu’on lui dit : tu devrais le mettre dans ta banque…. On voit alors son petit visage se ternir soudainement.
Fabien Major, dans sa chronique du Journal de Montréal que je vous invite à lire, nous parle d’une étude réalisée en 1972 par le psychologue américain Walter Mischel qui aide les enfants à comprendre les bénéfices de la gratification différée à l’aide de guimauves. Faire le test des guimauves avec nos jeunes et leur expliquer les biens faits de l’épargne leur permettra en plus, selon l’étude, d’avoir moins d’échecs amoureux, des revenus supérieurs et plusieurs autres bienfaits.
Nous désirons tous le meilleur pour nos enfants. Nous leur souhaitons un futur rempli de joie, de bonheur et de succès. N’hésitons pas à leur apprendre l’épargne. Cela aura un bien plus grand effet sur leur vie que ce que nous pouvons l’imaginer.
